L'année de maraîchage est complexe cette année pour tous! Gardons espoir et persévérons tout de même!
A part le sud de la France qui est un peu épargné, nous sommes tous dans le même pétrin cette année ! De l'eau, de l'eau, de l'eau...
Avec ces changements climatiques que l'on ressent depuis 15 ans voir plus, il est essentiel d'observer, d'être à l'écoute de nouvelles méthodes, de se remettre en question et surtout de connaître et de s'adapter à son terrain aujourd'hui! Travailler avec un sol vivant!
Petits conseils ici dans cet article, qui peuvent être utile mais à adapter aux besoins de son sol et de sa région.
1/ Le paillage a son importance:
Le but : Utile pour garder la fraîcheur du sol, et éviter la croûte de battance (pour les sols limoneux), apporter de la matière organique, limiter l'enherbement et aider le jardinier à diminuer le travail de la terre car nos amis de la biodiversité sont présents pour nous apporter un sol vivant et fertile, tel que le ver de terre, la larve de coccinelle, les coléoptères prédateurs, et bien d'autres encore.
Mais attention les règles du paillage ne sont jamais fixes et il est toujours nécessaire de s'adapter au temps, aux cultures, et à la région, chaque cas est différent, et chaque année aussi.
Pailler avec quoi? La paille est idéal mais pas toujours facile de s'en procurer régulièrement et gracieusement, sinon le foin, les broyats, les feuilles mortes (apport de carbone), tontes d'herbes (apport d'azote), broyats de déchets verts (riche pour le sol), tontes de mouton également. Pour être sûr de bien faire, des livres, des articles, des vidéos et tutos de personnes qui ont expérimenté et qui partagent leurs expériences sur le net sont disponibles, alors à vos recherches pour adapter vos méthodes à vos cultures et à votre sol!
A part le sud de la France qui est un peu épargné, nous sommes tous dans le même pétrin cette année ! De l'eau, de l'eau, de l'eau...
Avec ces changements climatiques que l'on ressent depuis 15 ans voir plus, il est essentiel d'observer, d'être à l'écoute de nouvelles méthodes, de se remettre en question et surtout de connaître et de s'adapter à son terrain aujourd'hui! Travailler avec un sol vivant!
Petits conseils ici dans cet article, qui peuvent être utile mais à adapter aux besoins de son sol et de sa région.
1/ Le paillage a son importance:
Le but : Utile pour garder la fraîcheur du sol, et éviter la croûte de battance (pour les sols limoneux), apporter de la matière organique, limiter l'enherbement et aider le jardinier à diminuer le travail de la terre car nos amis de la biodiversité sont présents pour nous apporter un sol vivant et fertile, tel que le ver de terre, la larve de coccinelle, les coléoptères prédateurs, et bien d'autres encore.
Mais attention les règles du paillage ne sont jamais fixes et il est toujours nécessaire de s'adapter au temps, aux cultures, et à la région, chaque cas est différent, et chaque année aussi.
Pailler avec quoi? La paille est idéal mais pas toujours facile de s'en procurer régulièrement et gracieusement, sinon le foin, les broyats, les feuilles mortes (apport de carbone), tontes d'herbes (apport d'azote), broyats de déchets verts (riche pour le sol), tontes de mouton également. Pour être sûr de bien faire, des livres, des articles, des vidéos et tutos de personnes qui ont expérimenté et qui partagent leurs expériences sur le net sont disponibles, alors à vos recherches pour adapter vos méthodes à vos cultures et à votre sol!
2/ Les associations bénéfiques au potager:
La nature est bien faite, comme chez les êtres humains, les légumes au potager peuvent être voisins et d'autres un peu moins. Alors observons les bonnes associations pour que chacun puissent trouver son équilibre sur un terrain commun.
Ici, à Artensia dans la serre citoyenne, nous avons mélangé les rangs de tomate à nos salades, assez facile! Mais aussi, nous testons les radis qui pourraient bien s'associer avec le rang de concombre que nous avons sur un des côtés de la serre.
Des rangées de carottes s'associent bien entre deux rangs de tomates/salades.
A l'extérieur, sur les planches rehaussées, les oignons et les échalotes se mélangent à des salades, des blettes à des carottes, d'autres blettes à des petites pois, des betteraves à des petits pois également, des fraisiers à des poireaux.
Et sur le plein champ en contrebas, les pommes de terre se mélangent aux haricots.
Nous testons également sur la hauteur d'un talus, l'association dite des trois soeurs, c'est-à-dire le mélange d'une cucurbitacée, d'un haricot et d'un maïs dans un même trou de plantation. Le maïs servira de tuteur au haricot, les racines du haricot enrichiront le sol en azote qui profitera aux deux autres plantes. La cucurbitacée avec ses grandes feuilles larges au sol, empêchera le développement des mauvaises herbes, formant un paillage naturel qui va retenir l'eau, et maintenir l'humidité du sol tout en protégeant des rayons du soleil.
3/ L'équilibre pour le terrain et les plantes:
Il est très important ici comme sur notre projet Artensia d'observer cette année pleine de janvier à décembre. La difficulté pour nous ici à Artensia est de pouvoir cultiver une multitude de cultures rapidement sur un sol qui n'était il y a moins de deux ans qu'une friche remplie de fougères, ronces et autres herbes sauvages, et donc un terrain très acide, avec en plus cette année un taux d'humidité et de pluviométrie qui sont au summum.
Nous faisons face comme beaucoup de maraîchers aux attaques des gastéropodes, aux lessivages des terres causés par les pluies nombreuses et volumineuses et donc à un déséquilibre rapide et l'apparition de carences multiples comme l'azote, le phosphore qui sont essentiels à la croissance des végétaux.
Etant une association, nos moyens miniment nous amènent à travailler avec les seuls dons gentiment donnés par nos citoyens du village et des alentours.
D'ailleurs nous les remercions chaleureusement pour ces partages, car sans eux, nous ne pourrions avancer plus facilement dans ce beau projet humain.
Nous travaillons donc le sol avec des végétaux bénéfiques à la biodiversité sur notre terrain potager comme avec des plantes mellifères tel que la bourrache, des plantes répulsifs tels que le basilic, la menthe, les oeillets, et des engrais verts comme la Phacélie, le trèfle incarnat, la vesce, et le radis oléifère.
Pour cette moitié d'année, la difficulté aura été ce temps très humide pour l'installation des différentes cultures mais aussi les échanges humains pour arriver à surmonter les difficultés ensemble. De savoir se mélanger, aborder les différents avis, opinions, entendre les différentes techniques et expériences de maraîchage à chacun et que chaque personne trouve sa place dans ce projet tout en se respectant. Le chemin est encore long mais très enrichissant et plein d'espoir. La transition n'est pas seulement ici technologique avec le voltaïque, mais aussi humain pour arriver à mélanger anciennes et nouvelles générations sur un même terrain et que chacun puisse trouver son équilibre comme pour un "pote âgé".